N° 1 Littérature et Politique

C’est la période qui s’étend de notre premier Romantisme – là où apparaissent, peut-être, les premiers nuages, à l’autre, officiel, que prétend traiter la nouvelle revue Orages. En son centre, ou à peu près, la Révolution française qui marque l’émergence de la politique en littérature, ou plutôt change les données du problème.

Ce premier numéro, « Littérature et politique », s’est fixé pour objectif de regrouper quelques contributions, sous la plume de spécialistes renommés ou de chercheurs prometteurs, sur des figures littéraires qui ont été, aussi, des figures politiques, qu’il s’agisse d’écrivains devenus hommes d’action sous la pression des événements (Louvet de Couvray), de politiques ayant fait servir l’écriture à leur action (Napoléon Bonaparte), d’hommes de lettres qui ont rédigé des fables politiques (Charles de Ligne) ou remodelé leurs œuvres à un moment donné pour les mettre en accord avec leurs convictions politiques de l’heure (Louvet, encore), d’auteurs enfin qui ont trouvé dans le spectacle du monde politique une aspiration qui fonde leur pratique de la forme littéraire à laquelle leur réputation est demeurée attachée (Stendhal).

Ce premier numéro d’Orages est complété par la présentation de textes oubliés d’Étienne-François Lantier, le conte bref Fatte ben per voi (1788, introduction de François Jacob), et de Charles Nodier, le recueil précoce Les Tristes (1806, présentation de Vincent Laisney).

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